Ce jardin s'articule autour d'une foret de bambous.

Cet espace est parcouru par des cheminements qui permettent d'accéder aux différents jardins zen disséminés dans le dédale des tiges verticales. Ces petites placettes sont pourvues de bancs que sont les plots en béton. Une réservoir en béton, également cylindrique sert à recueillir les eaux pluviales à l'ombre des bambous.

L'espace d'esplanade permet de goûter le soleil devant le bâtiment. Elle fait double emploi avec le skate park qui lui est mitoyen : l'esplanade se confond avec l'aire de skate en encourageant la mixité des usages.

L'aire de skate est de dénivelé très faible (50 cm) et ne représente de ce fait pas de danger pour l'initiation. Pour ne pas gêner la tranquillité des voisins, des plages horaires d'utilisation pourront être indiquées.

Près de la passerelle un cercle des pierres levées dans une clairière de bambou sert de siège tel un cromlech. De la même manière des pierres levées et les formes du skate park dessinent un large cercle, prolongé sur l'esplanade par la plantation de palmiers. Ce dessin fait référence aux temples solaires anciens tel que Stonehenge.

A l'autre extrémité du parc des jeux sous forme de plots en béton sont destinés à l'amusement des plus petits. Ils sont disposés sur une plateforme en revêtement mou pour prévenir tout risque de chute. Cette placette est flanquée de massifs de graminées et de bancs pour profiter d'endroit.

Ce jardin porte le nom de la rue qui le borde : ce sera donc le jardin Armand Leroy.

Le jardin sauvage a la vocation de devenir un réservoir écologique et un chaînon dans le corridor écologique que constitue la voie de chemin de fer.

Le jardin s'articule autour d'une prairie en deux parties de part et d'autre de la placette centrale. Cette prairie est en légère dépression afin de recueillir les eaux pluviales en son centre. Cet aspect est censé augmenter la biodiversité par la diversité des milieux écologiques proposés (prairie sèche prairie humide). La prairie ne sera pas praticable pour éviter le piétinement et permettre aux espèces de proliférer. Elle sera cependant traversée par des sentiers qui permettront de s'y promener. Des petits bosquets seront plantés dans cette prairie pour permettre aux oiseaux de trouver refuge et nourriture. Les espèces sont sélectionnées pour leur capacité à s'adapter au sol (espèces colonisatrices) ainsi que pour leurs capacités fructifères.

Pour faire tampon entre la place et la rue, il est prévu un boisement sous la forme d'un jardin climax. C'est une parcelle entourée de hauts grillages au centre de laquelle on laissera le jardin proliférer naturellement. En effet cette parcelle ne sera pas soumise à l'entretien des jardiniers. Elle aura la vocation d'être en quelque sorte un laboratoire pédagogique montrant la capacité de la nature à recoloniser naturellement des espaces (expérience pouvant servir de support pédagogique aux élèves du collège H. Brisson).

Près de la passerelle il y aura un panneau de basket unique pour le streetball (basket de rue).

A l'autre extrémité du parc on trouve un mât avec des cabanes suspendues symboliquement comme des fruits dans un arbre. Cette aire de jeux pour enfants sera installée sur un socle en revêtement mou pour prévenir tout risque d'accident. La placette centrale sera munie d'un petit podium pour d'éventuelles manifestations en plein air.

Ce jardin se veut une révérence au géographe naturaliste aquitain Elisée Reclus, dont il portera le nom.

La construction du plan de jardin à la française a donc été guidée par l'emploi des formes qui font les archétypes du jardin régulier.

Près de la passerelle on trouve un mail planté de mûriers à l'ombre desquels on peu se reposer sur des bancs. Ces bancs en forme de confidents sont flanqués de rosiers. Au milieu du mail se trouve une place ensoleillée avec un carré de pelouse bordé de buis.

L'esplanade qui marque l'entrée du bâtiment est quand à elle marqué par le destin d'une pièce d'eau géométrique. Ce bassin est en fait un réservoir à eaux pluviales qui fonctionne comme un pluviomètre. Sa capacité est de 70m3 ce qui est suffisant pour répondre aux besoins d'assainissement du bâtiment et aux besoins d'arrosage du jardin. En hiver le plan d'eau est plein. Au fur et à mesure de l'année il se vide au grè des consommations. En cela il est un indicateur visible de l'économie en eau de l'opération. Le bassin est de profondeur très faible (50 cm) et ne représente de ce fait pas de danger pour les usagers.

Le terrain de mini foot bien que triangulaire permet aux enfants de pratiquer leur sport favori. Il ne faut pas douter de la capacité des enfants à s'adapter à cet environnement de jeu différent. Ils sont capables d'inventer spontanément les règles et les stratégies pour cet espace. Il peut également servir aux activités sportives du collège tout proche. Ce terrain se pratique à priori à 4 contre 4 avec changement de coté à la mi-temps. Pour éviter les pertes de ballon, le terrain est entouré par de hauts grillages recouverts par des glycines.

A l'extrémité du parc un jeu d'échecs vient ponctuer le jardin. Les pions sont disponibles à l'accueil de la salle de sport. A l'ombre de paulownias, les bancs permettent de regarder les joueurs.

Toutes les haies sont taillées en forme de topiaires. Le long de la rue le parc est jalonné par des platanes majestueux.

Le jardin régulier sera nommé jardin Boyer Frères du nom de la société qui s'est implantée sur ce site il y a de cela un siècle.